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Que faire à Alger : top des activités incontournables à découvrir

Antoine
Publié le 17 octobre 2025
Mis à jour le 17 octobre 2025
Temps de lecture : 10 min

En bref

  • Casbah, Grande Poste et places mythiques : un cœur historique vibrant où l’architecture haussmannienne dialogue avec les palais ottomans.
  • Panoramas et nature : Jardin d’Essai, funiculaire du Hamma, Mémorial des Martyrs et Notre-Dame d’Afrique offrent des vues qui sculptent la mémoire.
  • Modernité spirituelle : la Grande Mosquée d’Alger, inaugurée officiellement en 2024, et le stade du 5 Juillet 1962 racontent l’élan du pays.
  • Saveurs de mer et d’épices : des marchés aux tables, de Bab El Oued à Aïn Taya, les goûts se déclinent en bleu Méditerranée.
  • Itinéraires futés : 2 à 4 jours pour tout voir sans courir, avec conseils de transport, budgets et saisons propices.

Que faire à Alger : la Casbah, la Grande Poste et le centre historique à ne pas manquer

Dans la lumière qui blanchit les façades, Alger dévoile son théâtre à ciel ouvert : la Casbah, ses ruelles comme des veines, et les arcades néo-mauresques de la Grande Poste. On y flâne comme on lirait un poème, passants et vendeurs scandant le rythme, tandis que les dômes et minarets écrivent l’horizon. La ville moderne enlace la vieille médina ; l’une bavarde, l’autre chuchote. Pourquoi hésiter à se perdre quand se perdre ici, c’est se retrouver?

Arrivez par la station Tafourah. D’un pas, c’est la Grande Poste qui surgit, chef-d’œuvre du début XXe siècle. Entrez, même sans courrier à envoyer : les lustres suspendus comme des étoiles, les volumes blancs respirent l’Algérie cosmopolite. Poursuivez vers l’avenue Pasteur et son jardin de l’Horloge Fleurie, escalier après escalier, jusqu’à la vue qui perle sur la baie. C’est là que Salima, photographe en résidence, a pris sa première image : un balcon sur la mer, et quelques mouettes posées comme des virgules.

Descendez ensuite la rue Larbi Ben M’hidi jusqu’à la place de l’Émir Abdelkader. Une halte à la librairie du Tiers Monde s’impose : littérature d’Alger, récits d’exil et de retour, cartes postales aux couleurs passées. Suivez le fil vers Bab Azzoun et le Square Port-Saïd, puis la promenade du boulevard Che Guevara qui surplombe le port. Les matins, les pêcheurs y roulent leurs histoires dans l’odeur des cordages humides.

La montée vers la Casbah semble suspendre le temps. Les portes sculptées, les patios d’ombre, et ces maisons qui se prêtent des pans de ciel. On devine la mosquée Ketchaoua, les traces ottomanes, les pavés où les pas sonnent autrement. Au détour d’un mur, un enfant rit ; au balcon, une grand-mère vous salue. Notre guide, Yazid, glisse qu’ici même, la mosquée Jemaa-Kebir (1097) murmure encore des siècles. La Jamaa al-Jdid, ottomane, dresse son minaret de 27 mètres comme une flèche paisible. Les palais Dar Aziza et de la Jenina rappellent le faste et la disparition, cendres d’un incendie en 1844.

Ce centre historique inspire des bifurcations. Après Alger, pourquoi ne pas caboter vers d’autres ports méditerranéens? Certaines inspirations prolongent le voyage : s’évader sur une île grecque baignée d’écume, repérer des activités gratuites à Dubrovnik pour comparer les remparts, voire esquisser un futur périple vers Majorque, comme on feuillette un carnet d’esquisses.

Les essentiels du centre historique

  • Grande Poste : icône néo-mauresque, cœur symbolique de la capitale.
  • Rue Larbi Ben M’hidi et Place de l’Émir Abdelkader : axes vibrants, librairies et façades sculptées.
  • Casbah : mosquées anciennes, palais, maisons blanchies à la chaux.
  • Square Port-Saïd et boulevard Che Guevara : perspectives sur le port et la baie.
  • Palais des Raïs (Bastion 23) : terrasses ottomanes sur la Méditerranée.
Lieu Époque Astuce Temps conseillé
Grande Poste Début XXe siècle Visitez tôt pour profiter du calme et des détails néo-mauresques. 45 min
Casbah (Jemaa-Kebir, Jamaa al-Jdid, Ketchaoua) XIe–XIXe siècles Partez avec un guide local pour entrer dans des patios privés. 2–3 h
Palais des Raïs (Bastion 23) XVIIe siècle En fin d’après-midi, lumières dorées pour les photos en terrasses. 1–1h30
Boulevard Che Guevara XXe siècle Idéal au coucher du soleil, vue sur les cargos et la baie. 30–40 min
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Panoramas d’Alger : Jardin d’Essai, funiculaire du Hamma et Monument des Martyrs

La ville respire mieux quand on la regarde de haut. Au Jardin d’Essai (El Hamma), créé en 1832, l’ombre des ficus centenaires dessine des voûtes, et l’air humide porte des parfums de continents mêlés. On y marche comme dans un herbier vivant, du jardin anglais au jardin français, puis l’on s’attarde près d’un bassin, car l’eau ici est une ponctuation douce. Au-dessus, le Musée national des Beaux-Arts veille, gardien d’un patrimoine qui dialogue avec la mer.

Salima retrouve Yazid au pied du funiculaire. Deux nacelles seulement, mais assez de vertige pour embrasser la baie. En quelques minutes, la ville devient carte, les toits s’ordonnent, la route serpente, et déjà, là-haut, le Monument des Martyrs ouvre ses feuilles de béton vers le ciel. Érigé en 1982, il raconte la gravité et le courage ; au pied, un musée met en vitrine l’histoire de l’indépendance, archives et récits serrés comme une strophe. On y sort plus lent, plus vaste.

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Cette verticale — jardin, funiculaire, mémorial — est une façon d’aiguiser le regard. En redescendant, prolongez la journée par la Notre-Dame d’Afrique, basilique posée sur sa falaise, sœur d’horizon de la Bonne Mère marseillaise. Son inscription, « priez pour nous et pour les musulmans », est un pont de mots entre rives et cultures. Par beau temps, le bleu se fait partition : mouettes, voiles, un ferry qui glisse vers l’Espagne.

Les panoramas se cueillent aussi sur le littoral. Vers l’est, Aïn Taya, ses plages (Surcouf, Décaplage, El Qadous) et la Pointe Jean Bart, crique de rochers. Les nageurs y déplient leurs gestes comme des draps au soleil. Si l’appel des îles vous prend, égrenez d’autres horizons méditerranéens pour rêver la suite : comparer Madère et les Açores, ou glaner des idées d’escapades au soleil en septembre, retour promis à Alger pour un second souffle.

Vivre la hauteur : points de vue et instants

  • Jardin d’Essai : fraîcheur botanique, allées ombragées, parc zoologique discret.
  • Funiculaire du Hamma : survol en douceur, transition poétique vers le mémorial.
  • Mémorial des Martyrs : paysage total, musée d’histoire au pied du symbole.
  • Notre-Dame d’Afrique : falaises, vitraux et lumière océanique.
  • Aïn Taya : plages, criques et tables de poissons pour déjeuner face aux vagues.
Point de vue Altitude/Position Meilleure heure Sensation
Jardin d’Essai Pied des hauteurs du Hamma Matin pour la rosée, fin d’après-midi pour l’or Fraîcheur, calme, immersion végétale
Funiculaire Entre jardin et mémorial Heures dorées Glissement aérien, vue progressive
Mémorial des Martyrs Hautes pentes d’El Madania Coucher de soleil Gravité, horizon total
Notre-Dame d’Afrique Falaise de Bologhine Fin de journée pour vitraux Silence suspendu, mer panoramique

Avant de filer vers la modernité, glissez un détour par le Musée national des Beaux-Arts. Avec ses 8 000 œuvres et la baie pour voisinage, il tisse un dialogue où Delacroix et Renoir rencontrent les maîtres algériens. C’est un contrechamp au tumulte des rues, la preuve qu’une ville grandit aussi par ses salles silencieuses.

Modernité et spiritualité : visiter la Grande Mosquée d’Alger et le stade du 5 Juillet

Il est des architectures qui sont des phrases longues, des périodes cadencées à respirer lentement. La Grande Mosquée d’Alger (Djamaâ El Djazaïr) appartient à cette grammaire : inaugurée officiellement en 2024, sa ligne est une confidence à la mer. Le minaret culmine à 265 mètres, pointe vers les constellations, et son observatoire ouvre une verticale de lumière sur la ville. Au pied, la salle de prière accueillant jusqu’à 120 000 fidèles respire une austérité douce, géométrie et silence.

Les visiteurs non-musulmans peuvent accéder à plusieurs espaces — plateforme d’observation, centre culturel, bibliothèque, musée d’art islamique — sous réserve d’un code vestimentaire respecté. Salima y est montée au matin : le bleu du golfe s’ouvrait comme une phrase navale, et on distinguait jusqu’au cordon des quais. Elle raconte le ronron des ascenseurs, la fuite des couloirs, et au sommet, la paix.

À l’ouest, une autre foule, un autre souffle : le stade du 5 Juillet 1962, inauguré en 1972 et intégré au complexe olympique Mohamed-Boudiaf. Football, athlétisme, finales de Coupe d’Algérie, matchs des Fennecs : on y croise soirs de liesse et clameurs en chapelets. 60 000 spectateurs y viennent régulièrement, et jusqu’à 85 000 quand l’histoire bat la mesure. Les gradins vibrent, et la ville vibre avec eux.

La modernité d’Alger est plurielle : tramways qui glissent, art de rue à Bab El Oued, cafés design près de Mohammadia. Le présent s’écrit aussi par contrastes : après la mosquée et le stade, réancrez-vous au Musée national des Beaux-Arts pour les expositions temporaires qui révisent les regards, ou au Palais des Raïs quand la Méditerranée s’allume.

Et si votre carnet s’agrandit, d’autres villes offrent des échos utiles. Pour jongler avec les budgets et idées, quelques ressources inspirantes : des activités gratuites à Londres pour calibrer une journée à coût doux, des balades gratuites à Rome pour penser les rythmes, ou l’art de profiter de Zurich sans dépenser afin d’optimiser vos étapes ailleurs.

Accès, étiquette et bonnes pratiques

  • Grande Mosquée : épaules et jambes couvertes, foulard recommandé pour les femmes, silence et respect des espaces.
  • Observatoire : guettez le ciel clair pour une visibilité maximale sur la baie.
  • Stade du 5 Juillet : anticiper l’accès les soirs de grande affiche, privilégier les transports collectifs.
  • Musées : consultez les expositions temporaires pour capter la scène contemporaine algérienne.
  • Quartier Mohammadia : cafés et promenades pour prolonger la visite, entre modernité et mer.
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Site Particularité Accès visiteurs Conseil
Grande Mosquée d’Alger Minaret 265 m, observatoire Oui (espaces dédiés) Respecter le code vestimentaire, choisir matin ou fin de journée
Centre culturel / Musée Collections d’art islamique Oui Prendre un audioguide pour le contexte historique
Stade du 5 Juillet 1962 Jusqu’à 85 000 spectateurs Événements, visites ponctuelles Arrivez tôt, repérez les sorties et services

Entre minaret et tribunes, Alger réunit le recueillement et la liesse. Cette alliance de souffles, voilà son génie : la ville sait prier, la ville sait chanter.

Que faire à Alger pour se régaler : marchés, cafés et saveurs de la baie

Le goût d’Alger est un alphabet de menthe, de coriandre, d’huile d’olive, et de sel marin. Au marché de Bab El Oued, les étals applaudissent l’aube : tomates charnues, sardines aux reflets d’étain, pyramides d’orange. On s’y laisse guider par les vocations des nez et des oreilles, et l’on apprend vite que la cuisine locale est une écriture communautaire, une manière de rassembler le monde autour d’un plat profond.

À Aïn Taya, la mer met la table. Les restaurants de poissons composent des menus au rythme des filets. Une assiette de chermoula, une autre de calamars farcis, et le soleil s’attarde sur les verres. Dans la Casbah, les intérieurs s’ouvrent parfois à la curiosité des voyageurs : couscous, rechta, mhajeb brûlants, et la douceur du makroud comme promesse de retour. Salima se souvient d’une terrasse anonyme où le thé à la menthe, vert émeraude, tenait lieu de bénédiction.

Pour se servir de boussole, on collectionne des adresses et des gestes. Goûter le pain encore chaud, demander comment se marine l’anchois, regarder l’ombre dans l’huile de la sardine. L’après-midi, les cafés d’architecture haussmannienne autour de la rue Didouche Mourad invitent à une pause : miroirs, banquettes, et lointains parfums d’époque. Le soir, cap vers les terrasses qui regardent la mer, pour un mechoui aussi tendre qu’un crépuscule.

Et si l’ailleurs vous démange au sortir du repas, imaginez vos futurs détours : un carnet de balades gratuites au Cap pour retrouver l’appel de l’océan, une sélection des meilleures activités gratuites à San José pour penser les marchés autrement, ou des idées à San Juan pour une autre manière de flâner en bord de mer.

Expériences gourmandes à privilégier

  • Déjeuner de poissons à Aïn Taya : le matin au marché, le midi à l’assiette, le soir les yeux au large.
  • Street food de la Casbah : bourek, mhajeb, thé à la menthe en terrasse intime.
  • Café patrimonial autour de Didouche Mourad : charme Belle Époque et pâtisseries fines.
  • Marché de Bab El Oued : achats de fruits, épices et sardines pour un pique-nique sur le port.
  • Goûts d’automne : figues, grenades et dattes pour garder Alger en bouche.
Plat / Produit Quartier Prix indicatif (DZD) À savoir
Sardines grillées Aïn Taya, port 800–1 500 Meilleur marché le matin, selon la pêche du jour
Rechta Casbah 1 000–1 800 Fines pâtes maison, bouillon parfumé à la cannelle
Mhajeb Stands de rue 150–300 À la tomate et oignon, parfait en marche
Thé à la menthe Didouche Mourad 200–400 Sucré et mousseux, rituel d’accueil

Pour ceux qui voyagent souvent, l’art d’éviter les fausses notes est utile : quelques pièges à éviter en voyage rappellent des réflexes valables partout — demander les prix avant, observer les habitudes locales, sourire. Et si l’Algérie vous inspire des horizons plus vastes, préparez un long-courrier vers le Brésil au bon moment ou bronzez d’idées pour des villes touristiques en France à marier avec Alger, port contre port.

Itinéraires et conseils pratiques pour visiter Alger en 2 à 4 jours

Visiter Alger, c’est accepter que le temps avance comme une barque dans une rade : avec des écarts de vent, mais un cap clair. Deux jours suffisent à graver l’essentiel ; quatre jours offrent la respiration large. Le secret? Éviter l’amas, choisir l’axe, goûter l’imprévu. Les transports aident : métro, tramway, taxi, funiculaire. Et les saisons jouent en votre faveur : printemps aux arbres en fleurs, automne aux températures douces. On évite souvent le cœur de l’été quand le thermomètre s’enflamme.

Les budgets s’anticipent. Un vol direct Paris–Alger tient en un peu plus de deux heures, billets à partir de 180–200 € hors haute saison. Sur place, le dinar algérien (DZD) cadence vos dépenses. Pour mémoire, un repère récent donnait environ 100 EUR ≈ 15 060 DZD, utile pour chiffrer un repas ou un taxi. Le logement varie de l’appartement intime au grand hôtel avec vue sur la baie.

Salima, pour nourrir son reportage, a testé un rythme qui ménage l’œil et la foulée. Inspiré de sa pratique, voici une proposition souple. Vous pouvez l’ajuster au gré des expositions temporaires, des matches au stade ou de la météo qui invite à la plage.

2 à 4 jours d’Alger sans se presser

  • Jour 1 : Grande Poste, rue Larbi Ben M’hidi, Place de l’Émir Abdelkader, Square Port-Saïd, boulevard Che Guevara, coucher de soleil à Notre-Dame d’Afrique.
  • Jour 2 : Casbah (Jemaa-Kebir, Jamaa al-Jdid, Ketchaoua), Palais des Raïs, marché de Bab El Oued, soirée sur le port.
  • Jour 3 : Jardin d’Essai, funiculaire, Mémorial des Martyrs, Musée national des Beaux-Arts.
  • Jour 4 : Grande Mosquée d’Alger (observatoire, centre culturel), flânerie à Mohammadia, match ou visite du stade du 5 Juillet, dîner de poissons à Aïn Taya.
Jour Matin Après-midi Soir
1 Grande Poste, Larbi Ben M’hidi Square Port-Saïd, Che Guevara Notre-Dame d’Afrique
2 Casbah guidée Palais des Raïs, marché Bab El Oued Promenade portuaire
3 Jardin d’Essai Funiculaire, Mémorial Beaux-Arts, vue sur la baie
4 Grande Mosquée (observatoire) Mohammadia, pause café Stade 5 Juillet ou Aïn Taya

Pour la logistique, quelques réflexes gagnants : télécharger une carte hors ligne, repérer les stations de métro clés (Tafourah pour le centre), garder du liquide pour les petites dépenses, et privilégier des chaussures confortables — Alger est verticale par endroits. Côté sécurité, la ville est vivante et majoritairement sereine ; on garde cependant l’attention de tout voyageur urbain, surtout dans les foules des jours de match.

Vous aimez prolonger l’élan par d’autres cités? On peut s’inspirer de guides urbains sobres en dépenses — Venise gratuite, Dublin sans payer, ou encore Austin à petit prix. Pour les départs lointains, gardez sous la main des clés pour organiser un voyage international, histoire que les formalités s’effacent devant les paysages.

Au moment d’emballer l’appareil photo, posez-vous la question : qu’aimeriez-vous revoir demain? Les arcs de la Grande Poste? Les feuilles de béton du Mémorial? La marée d’un soir au stade? C’est la meilleure boussole : le désir. Laissez-le guider votre pas.

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