Journal des dépenses : ce que j’ai dépensé lors d’un week-end pas cher à Porto, au Portugal

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Dans notre série Carnets de dépenses, nous expliquons comment nos écrivains dépensent, économisent et font des folies lors de week-ends en ville

Bannière du journal des dépenses de Porto
Que manger, boire, voir et faire en 48 heures à Porto © Austin Bush/Khmer Network

Je suis un écrivain et photographe basé à Lisbonne, au Portugal. J’adore ma nouvelle maison, mais à la recherche d’une brève évasion, j’ai décidé de me diriger vers le nord à Porto pour le week-end.

Je voulais économiser un peu d’argent, mais je ne voulais pas d’un voyage à petit budget. J’ai donc pris le train (plus cher qu’un bus), logé dans un hôtel (plutôt qu’une auberge) et me suis offert quelques petites indulgences.

Même avec ces dépenses, Porto est un excellent rapport qualité-prix, surtout en ce qui concerne la nourriture et les boissons, et j’ai trouvé que la ville offre également des options d’activités gratuites et à petit budget. Ce qui signifie qu’il est super facile de passer un bon moment avec un budget moyen (plutôt).

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Vue aérienne de Porto
Vous pouvez bien dîner à Porto à des prix raisonnables © Austin Bush/Khmer Network

Dépenses avant le voyage

Billets de train: 50,50 € pour les billets aller-retour depuis Lisbonne

Hébergement: 110,46 € pour deux nuits à l’hôtel classique et central Aliados

Total : 160,96 €

Par terre

Vendredi

9h30 du matin: Je marche (gratuit) jusqu’à la gare Santa Apalónia de Lisbonne pour mon train du matin vers Porto. Je prends un café dans le train (0,90 €) et admirez la vue depuis le wagon-restaurant.

Vin, café, déjeuner et dessert à Porto
(LR) Un verre de vin chez Genuíno ; un plat de morue salée avec du vin à la Casa Expresso ; éclair et café à Leitaria da Quinta do Paço ; déjeuner (soupe et sandwich) à la Casa dos Presuntos « Xico » © Austin Bush/Khmer Network

13h : En arrivant à la gare Campanhã de Porto, je fais une courte promenade jusqu’à la rustique Casa dos Presuntos « Xico », où je prends un déjeuner bon marché et savoureux composé d’un sandwich au jambon cru, d’une soupe et d’un verre (ou d’un bol, dans ce cas) de vinho verde tintoun vin rouge légèrement pétillant (4,30 €). Je prends le métro (1,30 €) à mon hôtel pour déposer mes bagages, puis c’est un café et un mini éclair à la centenaire Leitaria da Quinta do Paço (1,90 €).

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De là, je monte les marches de Torre dos Clérigos, le clocher emblématique de Porto. À 8€, le prix d’entrée ici est un peu élevé – mais cela en vaut la peine pour la vue sur la ville. Je compense en me dirigeant pratiquement à côté de l’excellent et gratuit Centro Português de Fotografia.

Centro Portugues de Fotografia.jpg
Centro Português de Fotografia est un musée de la photographie avec entrée gratuite © Austin Bush / LonelyPlanet

19h30 : Ma mini euphorbe du jour est un verre de vin blanc naturel portugais chez Genuíno (5 €). De là, il ne reste que quelques pâtés de maisons pour un dîner savoureux, bruyant et exceptionnellement bon marché au restaurant de l’ouvrier Casa Expresso. Un copieux bol de soupe, un énorme plat de morue salée et deux verres de vin me font reculer d’un simple 7,50 €. C’est un si bon rapport qualité-prix que j’opte pour une autre mini folie, cette fois pour un dessert de rabanadaspeut-être le pain perdu le plus décadent du monde, au tout aussi décadent Café Guarany (7 €).

Total : 35,90 €

Pâtisseries portugaises
(LR) Rabanadas, pain perdu à la portugaise au Café Guarany ; Lanche à Confeitaria Belo Mundo © Austin Bush/LonelyPlanet

Samedi

8h: Je commence ma journée à la manière de Porto avec lancheun petit pain en forme de croissant farci de charcuterie et de fromage, à la Confeitaria Belo Mundo (1,60 €). J’étais allé à Porto quelques fois auparavant, mais je n’avais pas encore fait l’une des croisières quasi obligatoires le long du fleuve Douro, qui commencent généralement à environ 65 €. Afin d’économiser quelques euros et aussi parce que j’adore les trains, je décide de prendre la Linha do Douro jusqu’à la petite ville de Pocinho, avec un bref arrêt à Pinhão, où je n’ai le temps que pour un café (1,50 €). L’itinéraire, qui serpente le long de la vallée du fleuve Douro, est considéré comme l’un des plus beaux trajets en train d’Europe, et un billet aller-retour ne m’a fait reculer 31 €.

Vallée du Douro vue du train
Vallée du Douro vue depuis la Linha do Douro (un aller-retour sur cette ligne coûte 31 €)

16h30: De retour à la gare Campanhã de Porto, je prends le métro jusqu’à mon hôtel (1,30 €), changer de vêtements, puis un autre métro (1,30 €) à un dîner gourmand à A Cozinha do Manel, un restaurant classique de Porto. Assis au comptoir, des olives, du riz au poulpe et quelques verres de rouge Douro me font reculer 37 €. Après cela, ce fut un autre trajet en métro jusqu’à mon hôtel (1,30 €).

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Montant : 75 €

Arroz de polvo, riz au poulpe, A Cozinha do Manel (1).jpg
Arroz de polvo (riz au poulpe) à A Cozinha do Manel © Austin Bush/LonelyPlanet

Dimanche

8h: Le dimanche, c’est une pâtisserie et un café tôt le matin à la Confeitaria do Bolhão figée dans le temps (3,10 €), suivi d’un gratuit promenez-vous dans le Mercado do Bolhão, récemment rénové, le marché du frais emblématique de Porto. Enfin, c’est un tour de plus dans le métro (1,30 €) jusqu’à la gare de Campanhã afin de prendre mon train pour Lisbonne.

Total : 4,40 €

Café et pâtisserie, Confeitaria do Bolhão.jpg
Le dernier régal : café et pâtisserie à la Confeitaria do Bolhão © Austin Bush/LonelyPlanet

Le décompte final : 276,26 €

Dépense globale : 115,30 € + billets de train (50,50 €) + hébergement (110,46 €)

À noter : Sans mes folies (certes conservatrices), il est certainement possible de faire ce voyage encore moins cher, surtout si l’on s’en tient au type de restaurants rustiques et aux énormes portions dans lesquels Porto excelle.

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