Situé juste au sud de Newcastle-upon-Tyne, avec ses ponts, ses châteaux et ses rivalités de football, et au nord de la beauté balayée par les vents des Yorkshire Dales et des North York Moors, il est facile de négliger Durham lors d’une visite dans le nord-est de l’Angleterre.
Mais avec une vieille ville charismatique qui a été désignée site du patrimoine mondial de l’Unesco et aux portes de la zone de beauté nationale des North Pennines, Durham a beaucoup de charme et d’attrait, et récompensera tous ceux qui cherchent à s’aventurer du mieux -Pôles connus de la région.
De la visite de la cathédrale de Durham à la promenade dans les Dales, voici quelques-unes des meilleures choses à faire à Durham en Angleterre.
Explorez tous les recoins de la cathédrale de Durham
Visible de partout dans la ville de Durham, la cathédrale de Durham est une impressionnante structure normande datant du XIe siècle. La cathédrale a été construite à l’origine pour abriter le sanctuaire de St Cuthbert, toujours là à l’extrémité est du bâtiment. Il y a beaucoup plus pour intéresser les visiteurs actuels, qu’ils soient absorbés par l’histoire, qu’ils veuillent se tenir là où certains de leurs films préférés ont été tournés (y compris Avengers : Endame et deux films Harry Potter), ou profitez du talent artistique des vitraux. L’intérieur est complexe et paisible, et avec des bénévoles disponibles pour fournir des informations à chaque instant, les occasions d’entendre parler de l’histoire et des caractéristiques de la cathédrale ne manquent pas.
Aucun visiteur ne devrait manquer le cloître, ou « promenade des moines », peut-être mieux connu sous le nom de Poudlard dans les films Harry Potter. Utilisé par les moines bénédictins qui vivaient sur le terrain, le quartier est particulièrement agréable s’il fait suffisamment chaud pour s’asseoir et s’imprégner de l’atmosphère paisible.
Pour ceux qui ont le temps (et les jambes), faites un tour au sommet de la tour, disponible à l’heure jusqu’à 15h. Une fois que vous aurez repris votre souffle, vous pourrez apprécier la vue imprenable sur le comté dans quatre directions. Mais ne restez pas tard ou vous serez coincé là-haut; la porte de l’escalier tournant est verrouillée à 16h. Le folklore local dit que les étudiants de l’Université de Durham ne devraient pas escalader la tour avant d’avoir obtenu leur diplôme ; s’ils le font, ils échoueront à leurs examens. Ceux qui souhaitent voir les superbes vues panoramiques de la ville doivent attendre au moins le jour de l’obtention de leur diplôme.
La visite de la cathédrale est apparemment gratuite, avec un don volontaire de 5 £ et un supplément pour entrer dans le musée ou la tour.
Promenez-vous dans les vallées de Durham
Une visite à Durham n’est pas complète sans passer un peu de temps dans les spectaculaires Durham Dales, qui font partie de la zone de beauté naturelle exceptionnelle des Pennines du Nord (AONB), un géoparc mondial désigné par l’Unesco. Les vallées abritent de vieux châteaux, des rivières sinueuses, des cascades, de la faune et des villages pittoresques. Il existe d’excellentes options pour faire du vélo, de la randonnée, du kayak et de l’observation des étoiles.
La boucle High Force est un itinéraire accessible et agréable pour ceux qui ont une condition physique raisonnable, avec des cascades, des moutons qui paissent, des portes et des montants et une ancienne cachette de voleurs. Il y a aussi des boucles plus courtes, et pour ceux qui ont des tout-petits, la partie initiale de la boucle High Force comporte des sculptures boisées (un renard, un hibou, un lièvre) cachées dans la forêt pour qu’elles puissent les repérer pendant que vous vous promenez.
Pour quelque chose de plus ardu, la boucle complète devant la cascade Low Force est de 12 km (7,5 miles), ou peut être poussée à 16 km (10 miles) si vous décidez de faire le détour par Gibson’s Fall à Bowlees. Une grande partie de la promenade est accompagnée du bruit des chutes d’eau, et une fois que vous passerez de la forêt aux champs, vous partagerez le chemin avec des moutons et vous imprégnerez de vues pastorales dans toutes les directions.
Le village de Bowlees est le point de départ pour un détour vers Summerhill Force, à peu près à mi-chemin de la randonnée juste avant de tourner vers le sud pour revenir de l’autre côté de la berge. Le renfoncement sous la cascade est connu sous le nom de Gibson’s Cave, du nom du hors-la-loi du XVIe siècle William Gibson qui s’est enfui et s’est caché sous la cascade. La légende raconte que les habitants lui apportaient de la nourriture et des fournitures et l’aidaient à se cacher de la loi.
La seconde moitié de la randonnée vous emmène devant la cascade Low Force, une large cascade hypnotique, et à travers un terrain plat du côté sud de la rivière. Et ensuite, le High Force Hotel est parfait pour une boisson réparatrice, avec un feu ouvert crépitant, des scones gigantesques et des bières locales à la pression.
Découvrez la collection éclectique du Bowes Museum
Un autre attrait de la région, et un excellent endroit pour passer une journée à Durham, est le musée Bowes à Barnard Castle. Construit par Joséphine Bowes et son mari John, et ouvert en 1892, le musée abrite un mélange éclectique de peintures, de porcelaine, d’horloges et d’objets personnels des fondateurs. Les favoris incluent le bureau de Marie-Antoinette, un engin ingénieux avec un miroir sur le dessous du bureau qui peut être glissé si nécessaire, et un Goya original.
L’attraction principale est le célèbre cygne mécanique en argent vieux de 250 ans, qui a inspiré le logo du musée. Fabriqué par James Cox, un joaillier du XVIIIe siècle, avec un mécanisme interne conçu par John Joseph Merlin, le mécanisme d’horlogerie fait bouger le cygne d’une manière étrangement naturelle. Acheté par John pour 200 £ (plus de 28 000 £ en livres d’aujourd’hui) après avoir été témoin de sa magie à l’Exposition internationale de Paris, il est toujours opérationnel aujourd’hui.
Le cygne n’est pas la seule pièce du musée qui peut être considérée comme un vol ; il y a des peintures accrochées ici dont la valeur a augmenté de façon exponentielle depuis qu’elles ont été achetées par les Bowes. Les peintures comprennent El Greco’s Les larmes de saint Pierreet deux œuvres de Canaletto, qui ont toutes deux été achetées pour une chanson et valent maintenant des millions.
Les terrains sont une autre caractéristique du musée qui vaut votre temps. La vue depuis la porte d’entrée sur les jardins bien entretenus avec les Dales en arrière-plan est plus belle que tout à l’intérieur, et les promenades dans les bois et les aires de pique-nique entourant le musée sont très populaires auprès des familles.
Ni John ni Joséphine n’ont vu le musée fini, mais c’est un monument stupéfiant à l’amour, à la non-conventionnalité et à la joie des belles choses.
Participez à la régénération d’une ville
Bishop Auckland, au sud-ouest de la ville de Durham, abrite un projet de régénération fascinant qui vaut bien une après-midi d’exploration. Jonathan Ruffer, banquier d’investissement et philanthrope, est revenu de Londres à Bishop Auckland en 2012 avec le désir de faire du bien à sa ville natale. Le projet régénérateur a été entrepris grâce à ses largesses et son enthousiasme.
La partie principale du projet se situe dans le château et le parc d’Auckland, l’ancien siège des puissants princes évêques. Le dernier évêque a déménagé en 2012 et le château est en train d’être transformé en musée. Les salles dépeignent la vie de différents évêques à différentes périodes, avec des enregistrements, des projections et des répliques tous utilisés très efficacement pour évoquer le sentiment de chaque époque. La pièce maîtresse est la salle à manger, avec le Jacob et ses douze fils série de peintures de Francisco de Zurbarán le long des quatre murs. Le terrain est également ouvert au public, avec un parc aux cerfs, plusieurs jardins et un musée de la foi actuellement en construction. Quiconque a la chance de visiter le château pendant la saison des fêtes devrait s’assurer de jeter un coup d’œil à la fascinante et étrange Nativité napolitaine.
Une autre caractéristique du projet régénérateur est la Spanish Gallery, sur la place principale de Bishop Auckland. C’est une galerie petite mais bien aménagée, de bon goût et soigneusement organisée, et l’une des plus grandes collections d’œuvres d’art espagnoles des XVIe et XVIIe siècles au Royaume-Uni. Les favoris particuliers sont les Adoration des mages (Luca Giordano) et La Madeleine pénitente (Juan Bautista Maino). La galerie possède également quelques répliques intéressantes au dernier étage, de pièces carrelées dans le style espagnol ancien, la tombe d’un noble, etc. Et en accord avec le thème espagnol, El Castillo voisin est l’endroit idéal pour le déjeuner, avec d’excellentes tapas.
Une autre partie du projet de régénération est la tour d’Auckland, une tour escaladable moderne juste à l’extérieur des portes du palais, sur la place principale de Bishop Auckland. Conçue comme une tour médiévale et censée symboliser le lien entre les habitants de la ville et le château, c’est un ajout curieux au complexe, mais les vues du sommet sont magnifiques.
Comment se rendre à Durham et où séjourner
La ville de Durham se trouve à 35 minutes en voiture de l’aéroport de Newcastle et constitue un lieu de séjour idéal pour un voyage dans le comté élargi. Il existe une gamme d’hébergements et toutes les possibilités de restauration et de vie nocturne auxquelles on peut s’attendre dans une ville universitaire.
Si vous vous aventurez dans les Dales pour passer la nuit, vous trouverez des auberges et des hôtels confortables nichés dans des villages pittoresques, comme le Rose & Crown à Romaldkirk. Il y a des restaurants proposant des produits locaux et de nombreux pubs chaleureux pour étancher votre soif après une journée de randonnée dans les landes.
Une voiture est le meilleur moyen de se déplacer dans Durham, disponible à la location depuis l’aéroport de Newcastle. Un train relie l’aéroport à la ville de Durham via le centre de Newcastle.
Amy Lynch s’est rendue à Durham à l’invitation de Visit Durham dans le cadre de la campagne Durham Memorable Moments.
