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Où se trouve exactement tenerife ? découvrez l’emplacement de cette île des Canaries

Antoine
Publié le 23 octobre 2025
Mis à jour le 23 octobre 2025
Temps de lecture : 9 min

En bref

  • Tenerife repose dans l’océan Atlantique, au large de la côte nord-ouest de l’Afrique, à environ 300 km du littoral marocain et entre 1 000 et 1 300 km de la péninsule Ibérique selon le point de mesure.
  • Île espagnole et porte de l’Union européenne, elle affiche des coordonnées qui sonnent comme un refrain marin : 28.2916° N, 16.6291° W.
  • Son cœur bat au rythme d’un géant, le Pico del Teide (3 718 m), pivot de microclimats contrastés entre nord verdoyant et sud solaire.
  • Deux aéroports (TFS et TFN), un réseau de bus efficace (TITSA) et des ferries en font un archipel facile d’accès en 2025.
  • Le climat d’« éternel printemps » se décline selon les saisons, porté par les alizés et parfois voilé par la calima saharienne.
  • De La Laguna (UNESCO) aux falaises de Los Gigantes, l’île déroule un paysage qui mêle plages volcaniques, forêts anciennes et ciel d’astres.
  • Pour choisir votre période, comparez les inspirations : l’été assumé, les idées de destinations en septembre au soleil ou l’envie de partir à Noël au soleil.

Où se trouve Tenerife exactement : carte mentale, coordonnées et boussole atlantique

Sur le planisphère, elle paraît minuscule, un éclat sombre posé sur l’Atlantique. Pourtant, Tenerife est un phare. Elle appartient à l’archipel espagnol des Canaries, en vis-à-vis des rivages d’Afrique du Nord, à environ 300 kilomètres des côtes marocaines. Les navigateurs la placent à 28.2916° Nord et 16.6291° Ouest, coordonnées qui dessinent la promesse d’un printemps sans fin. Politiquement espagnole, culturellement carrefour, l’île conjugue règles européennes et influences atlantiques.

Sa situation émerveille les géographes : entre l’Europe et l’Afrique, à mi-soupir des Amériques, dans la grande route des vents. On y rejoint Madrid en un saut d’ailes, Lisbonne par une diagonale d’écume, Paris d’un trait clair de nuage. La péninsule Ibérique n’est qu’à 1 000 à 1 300 kilomètres, selon que l’on vise Huelva, Séville ou Lisbonne. De ce croisement naît une identité flottante : un esprit hispanique qui parle aussi la langue du large.

La silhouette de l’île mesure environ 81 km de long pour 45 km de large. Dans cet écrin de 2 034 km², un volcan organise l’espace : le Teide, 3 718 m, plus haut sommet d’Espagne, point cardinal qui aimante les regards. Son cône central divise les vents, retient les nuages, sculpte les contrastes. L’un des paradoxes de Tenerife est d’être à la fois une terre européenne et une île africaine d’allure, où la lave se marie au laurier, où l’alizé sculpte des dunes de nuages.

Lina, voyageuse éblouie, a tracé sa première carte mentale en posant les doigts sur un planisphère. « Ici, entre le tropique du Cancer et la vieille Europe, dit-elle. Ici, une saison bleue toute l’année. » Elle notait : UTC±0/UTC+1 selon l’heure d’été, des liaisons aériennes quotidiennes, deux aéroports pour deux gestes : l’un tourné vers l’Europe à grande échelle, l’autre vers l’archipel et la péninsule. Ce simple point sur la carte se fit boussole.

Pourquoi cette position compte-t-elle autant ? Parce qu’elle commande le climat, la logistique, les cultures. Le nord respire des brumes vertes venues de l’Atlantique, le sud s’ouvre, solaire, vers la plaine océanique. Parce qu’elle explique une biodiversité étonnante, nourrie par la mer encore fraîche et le soleil tendre. Et parce qu’elle rend l’île accessible : vols courts depuis l’Europe, ferries réguliers, routes bien tenues.

  • Repère continental : entre Europe, Afrique et Atlantique moyen.
  • Accessibilité : connexion aérienne dense et liaisons maritimes depuis la péninsule.
  • Climat : adouci par l’océan et les alizés, avec des microclimats.
  • Géologie : île volcanique, relief central dicté par le Teide.

Coordonnées et distances qui dessinent l’imaginaire

Inscrire 28.2916° N, 16.6291° W, c’est déjà partir. Ces chiffres guident l’esprit vers une latitude où les températures littorales hésitent entre 20 et 30 °C selon la saison. Les distances ci-dessous aident à estimer la portée d’un week-end allongé ou d’un séjour long, sans distordre la réalité des vents et des horaires de 2025.

Repère Distance depuis Tenerife Temps de vol direct (indicatif) Cap
Côte marocaine (Sahara occidental) ~300 km Est
Madrid ~1 150 km ~2 h 50 Nord-Est
Lisbonne ~1 300 km ~2 h 30 Nord
Paris ~2 800 km ~4 h 15 Nord-Nord-Est
La péninsule Ibérique (Huelva) ~1 200 km Nord-Est

Lire ces chiffres, c’est accepter l’idée d’une île au centre d’un triangle vivant. Le voyageur s’y déplace comme une aiguille sur un cadran, aimantée par le volcan, l’océan et la lumière.

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Carte et relief de Tenerife : du Teide aux microclimats en éventail

Approchez la carte, laissez-la vous parler. Tenerife est une rose des vents dont le cœur, le Teide, distribue les pétales. Au nord, les alizés déposent une bruine féconde qui vêt les montagnes de vert. Au sud, l’air s’éclaircit et la peau du monde devient sable et pierre blonde. La ligne des crêtes sert de frontière invisible entre deux humeurs du ciel, deux façons d’être île.

Au centre, le Parc national du Teide forme une caldeira où les roches semblent récentes, parfois lunaires. Là, la lumière est sèche, les couleurs franches, l’altitude impose son territoire : chaque 100 mètres grimpés retranchent environ 0,6 °C au thermomètre. Lina s’y souvenait d’un soir de juin où, du belvédère, elle vit une mer de nuages à ses pieds, l’Atlantique transformé en duvet blanchâtre.

La carte réunit des mondes : le massif d’Anaga à l’est, ancien et plissé, bruissant de lauriers ; les falaises de Los Gigantes à l’ouest, murailles tombant dans l’eau bleue ; la vallée d’Orotava, jardin suspendu où l’on entend le passé colonial dans les patios. Sur le littoral, les plages alternent le sable noir hérité de la lave et les apports clairs comme à Las Teresitas.

  • Nord : forêts, sentiers ombragés, microclimats humides, villages à balcons.
  • Sud : lumière franche, plages, sports nautiques, vents réguliers.
  • Centre : hautes terres volcaniques, ciel nu, observations astronomiques.

Comparer les visages climatiques d’une même île

La même latitude, deux atmosphères. Les chiffres clarifient ce que l’œil ressent, sans trahir la poésie du relief. Le tableau suivant met en miroir le nord et le sud tels qu’on les vit sur une année complète.

Zone Climat Précipitations Température moyenne Vent
Nord Plus humide et verdoyant Fréquentes en hiver ~20 °C Alizés sensibles
Sud Plus sec et ensoleillé Rares toute l’année ~24 °C Brises favorables aux sports

Ce relief dirige les envies : randonnée en forêt d’Anaga, ascension du Teide au matin, bains dans les piscines naturelles de Garachico, coucher de soleil aux falaises de Los Gigantes. La variété foudroie et apaise.

Lire Tenerife avec les pieds et les yeux

La carte n’est qu’un prélude. Il faut poser le pas. Lina suit un tracé dans la laurisylve, où la brume perle comme un chapelet. Puis elle roule vers le sud, où l’asphalte chauffe, et plonge dans un océan qui garde les secrets du froid. Cette alternance, simple et puissante, fait de Tenerife un atlas vivant.

Que l’on vienne pour les volcans ou pour les baies, l’île répond par la diversité. Elle enseigne la géographie par les sens : au nord la caresse humide, au sud le feu doux du soleil. Une leçon de relief qu’on n’oublie pas.

Accéder à Tenerife et s’y déplacer : aéroports, ferries et mobilité douce

Deux portes s’ouvrent sur l’île comme deux bras vers le monde : Tenerife Sud (TFS), aéroport des longs embruns européens, et Tenerife Nord (TFN), nœud des Canaries et pont avec l’Espagne continentale. En 2025, l’offre de vols directs depuis de nombreuses villes françaises, belges et suisses réduit la distance mentale : ~4 h 15 depuis Paris, ~3 h 20 depuis Lyon ou Genève selon compagnies. Les ferries, eux, tracent des trajets lents mais beaux depuis Huelva et Cádiz, environ 30 à 36 h de navigation.

Arrivé sur place, le voyage continue en nuances. Le réseau de bus TITSA maillage fin, cartes rechargeables, horaires fiables. Le tram relie Santa Cruz à La Laguna, glissant sur des pentes discrètes, tandis que les loueurs mettent à disposition des véhicules adaptés aux routes de montagne. Lina, elle, choisit parfois le vélo électrique pour longer la côte, écouter la rumeur des vagues et s’arrêter au hasard.

  • Vols : large choix européen, deux aéroports complémentaires.
  • Ferries : l’option lente et contemplative, nuit à bord.
  • Bus (TITSA) : réseau étendu, économique, interurbain.
  • Tram : axe Santa Cruz–La Laguna, confortable.
  • Voiture : liberté totale, routes de crêtes, parkings dans les sites majeurs.
  • Mobilité douce : e-bike, marche, sentiers balisés.

Coûts et durées indicatives pour organiser son itinéraire

Le tableau ci-dessous résume des ordres de grandeur 2025, utiles pour tracer des journées souples. Les coûts varient selon saison et prestataires, mais la logique reste claire : le bus pour la régularité, la voiture pour l’improvisation, le ferry pour la rêverie.

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Mode Durée typique Coût indicatif Atout principal
Vol Paris → TFS ~4 h 15 Variable selon saison Accès rapide
Ferry Huelva → Santa Cruz ~32 h Selon cabine et période Voyage contemplatif
Bus TITSA interurbain Cadencé Économique Réseau étendu
Tram Santa Cruz La Laguna ~40 min Faible Confort urbain
Location de voiture Selon modèle Liberté d’itinéraire

Pour optimiser un budget d’automne, inspirez-vous de ce guide d’idées et d’opportunités avec des destinations européennes accessibles en automne. Et si vous hésitez pour la rentrée, voici des pistes de voyages en septembre au soleil qui cadrent bien avec les alizés canariens.

La mobilité, à Tenerife, se pense comme une partition : un tempo régulier de bus, des solos de routes de crêtes, des pauses à la terrasse. L’important est de rester accordé au relief.

Climat et saisons à Tenerife : alizés, calima et idées de départ

Tenerife porte un surnom qui lui colle à la peau : l’« île de l’éternel printemps ». L’océan tempère les humeurs, les alizés rafraîchissent, le Teide régule. Sur le littoral, le mercure se promène souvent entre 20 et 30 °C. À l’altitude, la laine s’impose, et sur le volcan l’hiver peut déposer un voile de neige. Cette harmonie se trouble parfois lors d’un épisode de calima, ce souffle de poussières sahariennes qui jaunit la lumière ; il passe comme une phrase trop longue et le ciel se rouvre.

Partir en été, c’est aimer la peau salée, les journées longues et les nuits dehors. Si l’Espagne continentale brûle parfois en août, les Canaries respirent grâce à l’Atlantique. Pour affiner votre calendrier, lisez pourquoi l’été peut être idéal pour une région d’Espagne moins fréquentée : on y retrouve des critères transposables aux Canaries, comme la ventilation marine et la fréquentation mesurée.

Septembre, lui, combine mer tiède et douceur des foules. Les prix respirent, les alizés chantent encore. Si vous collectionnez les départs d’arrière-saison, explorez ces inspirations soleil de septembre pour aiguiser l’itinéraire. L’hiver, enfin, offre l’un des contrastes les plus rares : randonner sous des pins, voir la neige sur le Teide, puis déjeuner en terrasse au bord de l’eau. Pour qui rêve d’échapper aux grisailles, voici une boussole utile pour partir au soleil à Noël.

  • Printemps : fleurs et sentiers frais, ciels lavés.
  • Été : mer accueillante, brises, soirées dans les places.
  • Automne : eaux encore chaudes, couleurs changeantes, tarifs doux.
  • Hiver : douceur littorale, hautes terres fraîches, ciels stellaires.

Quatre saisons, mille façons de vivre l’île

Le tableau qui suit propose un canevas à adapter selon vos envies. Les chiffres n’ont pas la froideur des bilans : ils invitent à choisir un rythme, un horizon.

Saison Température littorale Pluie Température de l’eau Activités phares
Printemps (mars-mai) ~21–24 °C Faible ~19–20 °C Randos Anaga, jardins, villes historiques
Été (juin-août) ~26–30 °C Très faible ~21–23 °C Plages, voile, baleines, soirées en plein air
Automne (sept.-nov.) ~23–27 °C Modérée en nov. ~22–24 °C Surf, vendanges, villages, piscines naturelles
Hiver (déc.-févr.) ~19–22 °C Épisodes épars ~19–20 °C Teide enneigé, musées, carnavals

Un dernier conseil : prévoyez toujours une couche chaude pour l’altitude, un coupe-vent pour l’alizé, et l’espace pour l’imprévu. Les saisons sont un décor, vous en êtes la respiration.

Ainsi, la météorologie devient un art de vivre : savoir écouter la brise, choisir l’ombre ou l’écume, décider au dernier moment de monter voir les étoiles.

Incontournables naturels et culturels : du Teide à La Laguna, itinéraires d’émerveillement

L’emplacement de Tenerife n’est pas qu’un point sur une carte : c’est une promesse tenue par des lieux. Parc national du Teide, où l’on marche sur des cendres dorées ; San Cristóbal de La Laguna, ville savante et douce classée à l’UNESCO ; Los Gigantes, remparts océaniques où le soleil s’enfuit dans le bleu ; Garachico, renaissance de lave et de sel. Chaque site raconte la même histoire avec un accent différent.

Le nord a la voix grave des forêts de laurisylve, le sud le rire clair des plages. Dans la vallée de La Orotava, les maisons ouvrent leurs balcons sculptés comme des livres. À Santa Cruz, le musée dévoile les mémoires guanches. Et sur la mer, entre Los Cristianos et Costa Adeje, les cétacés ponctuent l’horizon, baleines pilotes et dauphins en ponctuation vive.

  • Pico del Teide : sommet d’Espagne, téléphérique, sentiers, ciel profond.
  • La Laguna : tracé Renaissance, patios, université, tram à deux pas.
  • Anaga : forêts primaires, crêtes étroites, villages suspendus.
  • Los Gigantes : falaises, bateaux, baleines, couchers de soleil.
  • Garachico : piscines de lave, ruelles, mémoire d’une éruption.
  • Las Teresitas : plage claire, montagnes en arrière-scène.

Itinéraires pour un premier séjour, et audaces pour y revenir

Lina a tissé deux canevas. D’abord, la traversée évidente : lever du jour à El Médano pour sentir le vent, midi parmi les roches de Las Cañadas, fin d’après-midi dans les ruelles de La Laguna. Ensuite, un parcours plus secret : Taganana enfoui dans Anaga, baignade discrète à Almaciga, dîner aux poissons dans un port minuscule. Deux journées, deux Îles, une seule identité.

Si vous composez un tour des îles du Vieux Continent, inspirez-vous de cette sélection de belles îles européennes à visiter pour situer Tenerife parmi ses sœurs de roches et de vents. Vous verrez combien son volcan et sa latitude la singularisent sans l’isoler.

Lieu Coordonnées Temps à prévoir Astuce
Parc national du Teide 28.2724° N, 16.6425° W Une journée Réservez le sommet, couche chaude
La Laguna (UNESCO) 28.4874° N, 16.3159° W Une demi-journée Tram depuis Santa Cruz, patios
Massif d’Anaga 28.5580° N, 16.2160° W Une journée Sentiers balisés, brume bienvenue
Los Gigantes 28.2430° N, 16.8410° W Une demi-journée Sortie en mer, coucher de soleil
Garachico 28.3730° N, 16.7650° W 2–3 h Baignade marée haute
Playa de las Teresitas 28.5040° N, 16.1870° W Matinée Arriver tôt, vue depuis le mirador

À force de lieux, on comprend mieux l’emplacement : la carte n’est plus un dessin, c’est une trajectoire. Les coordonnées deviennent des souvenirs, la latitude un parfum de sel.

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